Que deviennent nos étudiants après la licence ?

A l’occasion des 10 ans de la Licence LLCEr études chinoises à l’Université de Strasbourg, lancée en 2013, nous avons souhaité avoir une vision d’ensemble du devenir (universitaire et/ou professionnel) des diplômés de notre formation, d’abord pour notre propre information (car cela nous intéresse de savoir ce sont devenus nos étudiants) mais aussi pour pouvoir ensuite présenter aux futurs L1 la diversité des parcours qu’il est possible d’envisager à l’issue de la licence LLCEr études chinoises, que ces parcours soient, ou non, liés aux études chinoises.

Nous avons donc lancé une mini-enquête, que nous avons envoyé à l’ensemble des étudiants ayant validé les trois années de la Licence LLCEr études chinoises depuis son lancement en 2013. Cette enquête reposait sur quatre questions :

- A l’issue de la licence, avez-vous continué des études (si oui, lesquelles, où et pourquoi ?) ou êtes-vous rentrés directement dans la vie active (si oui, dans quel secteur d’activités et pourquoi ?) ?

- Votre situation personnelle et/ou professionnelle actuelle a-t-elle un lien avec le chinois et/ou les études chinoises ? Si non, pourquoi ?

- Diriez-vous que la formation reçue à Strasbourg vous a été utile et/ou bénéfique pour la suite de votre parcours ? Par exemple, les connaissances et compétences acquises en études chinoises vous ont-elles ouvert des opportunités auxquelles vous n’auriez pas eu accès sans ?

- Avec le recul, quel regard portez-vous sur la Licence LLCEr études chinoises ?

Beaucoup d’étudiants nous ont répondu, de toutes les promotions, et leurs réponses anonymisées sont synthétisées ci-dessous. Il est important de signaler qu’aucune réponse n’a été écartée de cette synthèse, et que toutes les remarques, même « négatives », ont été prises en considération. Le constat global, très réjouissant, est simplement le reflet du ressenti des étudiants : si certains soulignent qu’elle a été exigeante, tous louent la qualité de la formation suivie à Strasbourg et les bénéfices qu’ils en ont retirés ensuite en termes de connaissances disciplinaires et de compétences, que leur parcours professionnel soit en lien ou non avec les études chinoises.

1. Juste après la licence LLCEr études chinoises, quelles formations ont intégré nos étudiants ? (synthèse des réponses des étudiants)

> Master LLCEr études chinoises, parcours linguistique et didactique, à l’INALCO, dont stage de six mois en M2 au sein d’un consulat de France en Chine.

> Master professionnel en enseignement du chinois (汉语国际教育) à Wuhan.

> Formation Commercialisation des Vins et Spiritueux en Asie (FCIL) au Lycée de Gascogne, dont stage de fin d'études de sept mois en Chine.

> Master de Chinois Langue Etrangère (MTCSOL) à Wuhan.

> Master de Français Langue Étrangère (FLE) à Artois.

> Master LLCEr études chinoises, spécialisation arts et littérature, à l’Université Paris-Cité.

> Master Métiers de l’Enseignement, de l’Education et de la Formation (MEEF), spécialité chinois, à l'Université de Paris en partenariat avec l'INSPE.

> Master LEA affaires internationales spécialité Asie, à l'Université de la Rochelle.

> Licence de droit général à l’Université de Strasbourg.

> Master de recherches en sciences du langage et mondes créoles, à l’université de la Réunion.

> Master de traduction littéraire de l'INALCO en filière professionnelle avec comme langue de travail le chinois.

> Licence professionnelle en commerce international puis Master Management et commerce international, parcours commerce international et le monde chinois, à l’UPEC.

> Master Langue Culture Entreprise - chinois à l'Université Jean Moulin Lyon 3, puis Diplôme d'Etudiant Entrepreneur (D2E).

> Master LLCER Études chinoises à l’Université de Rennes 2.

> Master Métiers de l’Enseignement, de l’Education et de la Formation (MEEF), spécialité chinois, à l’INALCO.

> Master 1 Didactique du français langue étrangère et seconde à l'université de Franche-Comté à Besançon.

> Master LLCER études chinoises à l'Université Paris Cité.

> Master Langue Culture Entreprise-Chinois à Lyon 3.

> Master Métiers de l’Enseignement, de l’Education et de la Formation (MEEF) à l'université de Lyon 2.

> Master LLCER d'études chinoises parcours RI à l'université de Lyon 3.

2. A l’issue de leurs études supérieures, que sont devenus les étudiants de la Licence LLCEr études chinoises ? (synthèse des réponses des étudiants)

En lien avec les études chinoises :

> Concours CAPES externe de chinois.

> Professeur(e) de français dans une université en Chine.

> Assistant(e) de langue française dans des collèges et lycées à Taiwan (dans le cadre du CIEP).

> Enseignant(e) de langue chinoise (à l’Institut Confucius, à domicile, en collège/lycée)

> Concours de recrutement des fonctionnaires de catégorie C.

> Fonctionnaire au Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.

> Volontariat international en Chine (par exemple dans le corps diplomatique) et service civique.

> Responsable export pour un domaine viticole (avec importante clientèle chinoise).

> Assistante achats internationaux pour une petite entreprise qui travaille principalement avec des fournisseurs chinois.

Sans lien avec les études chinoises :

> Responsable des traductions pour l’export de produits agroalimentaires.

> Assistant(e) de formation dans la fonction publique territoriale.

> Assistante pédagogique dans un dispositif UPE2A (classe pour élèves allophones) en niveau lycée.

> Différents postes professionnels (rédaction, hôtellerie, administration) sans aucun lien direct avec le chinois.

3. « - Diriez-vous que la formation reçue à Strasbourg vous a été utile et/ou bénéfique pour la suite de votre parcours ? Par exemple, les connaissances et compétences acquises en études chinoises vous ont-elles ouvert des opportunités auxquelles vous n’auriez pas eu accès sans ? » (extraits des réponses des étudiants)

> « Très bénéfique. Le fait de pouvoir mentionner dans les langues parlées : chinois sur mon CV a réellement était un attrait pour les entreprises et surtout une différenciation avec les autres candidats. »

> « Au vu de ma situation professionnelle il est évident que le parcours LLCE a été bénéfique pour moi. Il n'est pas forcément nécessaire de parler le chinois pour enseigner le français à des locuteurs sinophones, mais sa maîtrise rend le travail plus aisé et aide aussi à tisser des liens avec les étudiants. »

> « J’ai (…) réussi le CAPES ; je pense que la formation que j'ai reçue en licence y a été pour quelque chose, et peut-être que je n'aurais pas eu ce concours si je l'avais suivie ailleurs ».

> « À présent le chinois ne me sert pas vraiment, mais ça reste toujours très bien perçu lorsque j'ai des entretiens pour des stages, je pense que ça me démarque quand même. »

> « Au premier abord, [mon parcours professionnel] ne semble pas y avoir beaucoup de lien avec le chinois, mais mes études en Licence à Strasbourg me sont tout de même utiles sur différents points : d'abord, cela m'a offert une plus grande ouverture d'esprit quant à l'histoire et à la culture des autres pays et cela est très enrichis par nos élèves. Le fait d'avoir appris une langue qui n'est pas alphabétique et qui n'a pas le même fonctionnement que le français me permet au quotidien de pouvoir mieux accompagner mes élèves lors de leur apprentissage du français ».

> « La formation à Strasbourg a certainement été très bénéfique à mon parcours en master, les cours de la licence m'ont très bien préparée aux cours de master de l'INALCO (je pense même que le niveau est globalement plus élevé à Strasbourg). Je sens que la licence m'a donné des bases assez solides pour considérer qu'hormis du vocabulaire qui me ferait défaut et de la pratique pour l'oral, quasiment tout est acquis pour comprendre et parler le chinois. Dans mon cas je ne sais pas si la licence m'a ouvert des opportunités particulières mais elle m'a ouvert les portes de l'INALCO ».

> « Je pense que la formation que j’ai reçue m’a été bénéfique. D’une part car pouvoir parler mandarin est un atout pour travailler avec des petits fournisseurs et cela permet de régler certains problèmes plus facilement. La licence de chinois m’a permis d’acquérir des soft skills essentiels : de la rigueur, de la persévérance et de l’organisation dans mon travail. D’autre part, elle m’a permis d’avoir accès à des opportunités professionnelles. Mon stage de M1 en tant qu’assistante achats s’est déroulé dans une entreprise de luxe qui travaillait uniquement avec des fournisseurs chinois. J’ai été choisie car j’avais des connaissances sur le monde chinois et je pouvais m’exprimer en mandarin. J’ai été recrutée à mon poste actuel pour les mêmes raisons. »

> « La formation reçue à Strasbourg m'a été très utile dans mon parcours scolaire, notamment dans la partie méthodologie de la recherche. Le programme de la licence était très complet. Je n'ai pas eu de difficulté à m'adapter en master, le parcours me paraissait même beaucoup plus facile qu'en licence. Lors de la rédaction de mon mémoire, je connaissais déjà les bases de la recherche, du plagiat, des citations, etc., tandis que l'Université nous formait dessus. Je n'ai pas eu de difficulté non plus à m'adapter pour le chinois en termes d'étude de la langue (syntaxe, lexicographie, etc.) ».

> « Avant même de m'engager dans la licence, mon parcours d'étude et de vie était déjà tout tracé, la licence de chinois me donne une aptitude supplémentaire qu'un simple professeur de FLE n'a pas, mon profil intéresse beaucoup de recruteur en Chine que ça soit dans les universités ou les instituts de langue comme les Alliances françaises ».

4. « Avec le recul, quel regard portez-vous sur la Licence LLCEr études chinoises ? » (extraits des réponses des étudiants)

> « J’ai trouvé la formation très complète dans le cadre de l'étude de la langue chinoise. Pour ma part, j'ai commencé à étudier cette langue à la faculté sans jamais avoir appris le mandarin, et grâce aux nombreux exercices et examens, je suis finalement sortie diplômée avec un niveau que je ne pensais pas acquérir en trois ans. Bien sûr, j'ai encore du travail à effectuer pour atteindre un niveau C2 - bilingue en chinois, néanmoins, je peux maintenant user de mes compétences en langue dans des contextes divers. C'est pourquoi avec le recul, je ne regrette absolument pas d’avoir commencé à étudier le chinois à Strasbourg, car même si le rythme était parfois difficile en raison de la fréquence des examens sur table et en ligne, cela m'a néanmoins permis de progresser en chinois, et j'en suis personnellement très satisfaite. »

> « Au niveau académique, la rigueur attendue dans les recherches universitaires et les cours proposés en chinois, a été une réelle aide et une discipline qui ont eu un impact positif sur ma façon de faire des recherches, ce qui m'aide encore maintenant en master 2. La charge de travail demandée était conséquente, mais bénéfique ; si je compare avec mon expérience en licence de japonais, j'ai apprécié le fait d'être encadrée avec des examens chaque mois pour suivre plus facilement mon avancée. »

> « Avec le recul, je porte sur la licence un avis plutôt positif. Je reconnaitrai que le rythme m’y a paru plus soutenu que dans d’autres universités et l’exigence y est - selon moi, toujours - plus élevée. Les étudiants doivent savoir ce dans quoi ils se lancent ; une formation d’excellence qui nécessitera beaucoup d’investissement et d’énergie. Mais les résultats sont flagrants : le niveau de langue que j’avais à la fin de ces années de licence était largement supérieur à celui des étudiants du même niveau de formation à Rennes ou d’autres universités que j’y ai rencontrés (Arras, Lyon,…). Ces considérations n’engagent que moi, mais je dirais en un mot que les efforts exigés à Strasbourg, certes très importants, sont à la mesure de la connaissance linguistique (et culturelle !) à laquelle ils donnent accès. En cela, je vous remercierai pour votre pédagogie, qui donne également accès une maturité d’esprit certaine. »

> « Je retiens l’investissement des professeurs, capables de répondre dans les détails à mes interrogations en grammaire/lexique sur Moodle. De longs paragraphes qui m’encourageaient à persévérer dans cet apprentissage. La licence m’a épuisée mais j’ai eu tout le master pour me reposer et me réjouir des connaissances solides acquises. » précédemment.

> « Avec du recul, je considère la licence de Strasbourg comme, certes, très exigeante, mais garante d'un enseignement d'une qualité incomparable. Malgré les défis rencontrés, cette formation m'a dotée d'un niveau de chinois exceptionnel sans avoir mis les pieds en Chine. J'ai approfondi mes connaissances sur la littérature et l'histoire, dépassant ce que les licenciés d'autres établissements ont pu explorer. Ayant choisi cette voie par passion, je suis ravie d'avoir acquis un bagage d'experte au terme de mes trois premières années d'études. Sur le plan personnel, la rigueur exigée durant cette licence a forgé des qualités personnelles cruciales : patience, rigueur, persévérance. ».

> « Avec le recul, la licence m'a préparée aux études de master quant à la charge de travail, de lecture et c'est ma moyenne au-dessus de 12 à la licence qui m'a également permis d'être acceptée dans plusieurs masters. »

> « En-dehors du plan linguistique, les différents cours sur le monde chinois m’ont bien sûr été utiles pour réussir mes études de master, et jusqu’à ce jour pour enrichir des discussions (histoire, société contemporaine, art, musique, chinois classique et philosophie). Préparer un exposé en groupe chaque semaine était certes éreintant mais nécessaire pour acquérir une bonne méthodologie et gagner en efficacité. En master, il était des matières où seul un dossier, un exposé était attendu sur le mois. J’étais en avance sur plusieurs matières parce que j’avais appris à m’organiser et à travailler efficacement, et peu stressée parce que j’y avais été habituée. »

> « Avec le recul et l’expérience, j’ai réalisé que vous et vos collègues enseignants du département m’ont permis d’atteindre un standard élevé en termes de méthodologie et d’éthique de la recherche et d’esprit critique, sans même parler du niveau de chinois. Il me semble que la licence LLCEr chinois de l’Unistra est l’une des plus exigeantes parmi les universités de France proposant ce même cursus, et je suis fière d’en être diplômée. J’espère que vous recevrez beaucoup de retours dans ce sens. »

> « Cette licence avait certes un rythme très soutenu et une demande de travail personnel importante, elle nous a permis d'obtenir un niveau de langue chinoise et de connaissance sur le monde chinois très pointus. A titre de comparaison, avec différents étudiants de LLCE ou LEA d'autres établissements, j'ai apprécié me rendre compte que notre niveau de chinois était plus précis. Également, à titre personnel, n'ayant pas de grands attraits pour les cours hors linguistiques (civilisation chinoise, littérature, etc) - désolée - je dois admettre que ces cours étaient indispensables pour avoir une approche de la langue plus complète. Je me retrouve parfois à discuter de textes étudiés en cours de chinois classique ou de poèmes des Tang avec certains clients ! »

> « En entrant en Master, j'ai constaté mon avance significative par rapport à d'autres étudiants. Le Master n'a pas vraiment contribué à mes compétences linguistiques, (…) je considère aujourd'hui que j'avais près d'un an d'avance sur les autres élèves dans l'apprentissage du chinois. Je suis sortie du Master avec un niveau de langue inférieur à celui acquis à la fin de la licence. »

> « Je crois sincèrement que la licence a changé beaucoup de choses dans ma manière de penser et d'envisager le monde, et j'y accorde beaucoup d'importance. Je pense que cette licence est exigeante, intensive, mais demeure de "dimension humaine" comme nous étions une petite classe ».

> « La licence m'a servi pour les connaissances en langues évidemment, mais aussi pour la recherche documentaire et le côté rédactionnel, je suis plus à l'aise pour rédiger des rapports par exemple depuis la licence de chinois, même maintenant. »

> « Que ce soit la qualité des cours et de l'équipe pédagogique, j'en garde de très bons souvenirs et comme je l'ai dit une connaissance du chinois qui selon moi est très satisfaisante. Je tiens à dire que le système de contrôle continu avec un examen toutes les trois semaines, bien qu'assez stressant, était bien mieux que le système de partiels que j'ai pu vivre à l'INALCO (j'ai eu l'occasion d'y suivre un cours de licence 3). »

> « La charge de travail était continue et demandait une organisation afin de ne pas s’y perdre. Aborder une méthodologie de travail n’est jamais évident au début donc la licence de Chinois LLCER fut un bon départ pour cela. »

> « Par moment la charge de travail en licence était insoutenable. Nous devions parfois à la fois réviser pour une ribambelle de partiels tous dans la même semaine, mais aussi avoir des devoirs et des dossiers à rendre en même temps. (…) Je pense honnêtement que tous les cours étaient bénéfiques (même si je n’étais pas forcément la meilleure élève) et il n’y en a aucun que je supprimerait de la maquette. »

> « La formation que j'ai reçue à la faculté chinoise à Strasbourg m'est d'une très grande aide ! Je reçois des cours de civilisation dans la formation meef (cours de littérature, de société, d'histoire, d'art, …) et j'ai beaucoup plus de facilité à apprendre. De plus, comme j'avais fais du tutorat, j'ai acquis quelques expériences dans l'enseignement, ce qui est très avantageux dans la formation que je suis (même si j'ai conscience que le public n'est pas du tout pareil). Pour la licence, je trouvais que le rythme était assez rapide. »

> « J’ai aussi apprécié l’esprit critique et la liberté d’expression dans cette licence. J’ai pris en compte des enjeux politiques, juridiques et historiques qui sont très pertinents et cela permet de prendre du recul, de remettre en cause les dires de certains.es individus ou médias. Cela me sert comme objet de réflexion au quotidien. J’en garde un très bon souvenir. Cela permet de se familiariser avec le système académique de l’Université et de créer de nouveaux liens d’amitié. Même si ce n’était pas toujours de tout repos, j’ai apprécié l’accompagnement pédagogique pendant les trois années de licence et je suis contente d’avoir appris autant de choses. »  

> « Sur le plan linguistique, la licence telle qu’elle était organisée était exigeante. Il y avait de nombreux exercices sur Moodle, des examens toutes les 3 semaines (…) Cette méthode avait l’avantage de me permettre de toujours me situer sur ce qui restait à apprendre et de rectifier mes erreurs avant qu’elles deviennent récurrentes. En master, nous étions beaucoup moins évalués, il y avait moins de devoirs à rendre et les commentaires sur les erreurs n’étaient pas toujours aussi bien expliqués/détaillés ; la progression était moins évidente. »

> « Ma formation à Strasbourg m'a été très bénéfique car les cours que nous avons reçus ont permis de déconstruire beaucoup d'aprioris que je gardais depuis ma formation à l'inalco et en Chine et cette formation m'a aussi permis de m'intéresser à la posture de chercheur. Ces compétences ont bien sûr été valorisées lors de mon acceptation en master. J'ai trouvé que dans l'ensemble la licence LLCEr études chinoises proposée par l'université de Strasbourg était une formation complète. Ce n'est pas pour flatter les professeurs de la formation que je dis cela mais j'ai trouvé que les cours m'ont beaucoup plus challengé et demandé plus de travail personnel à  Strasbourg qu'à l'inalco. J'ai aussi beaucoup apprécié le suivi des professeurs, l'effectif assez restreint et la camaraderie présente dans la promotion. Les cours de langues étaient particulièrement pertinents et la méthodologie enseignée est très effective. J'en garde un très bon souvenir et je pense que cette licence me sera bénéfique après mes études. »

> « J’en garde un excellent souvenir. J’ai beaucoup apprécié la diversité des cours et la qualité des enseignements. »

> « Cette licence a été une expérience enrichissante. En effet, elle m'a permis de développer une maîtrise approfondie du chinois en plus de la recherche, qui m'a beaucoup servi dans ma poursuite d'étude. Elle m'a également fourni une rigueur intellectuelle, et un esprit critique qui met sert tant personnellement que professionnellement. » 

> « La licence LLCER études chinoises de Strasbourg a été pour moi la confirmation de mon éthique de vie : travailler dur tout en y prenant du plaisir et en ne perdant jamais la passion qui m'habite. Les rencontres que j'ai pu faire, autant élèves que professeurs, m'ont toutes été extrêmement précieuses et constructives. L'humanité même au sein de la licence (ce qui peut se perdre dans d'autres filières où les élèves ne sont plus que des numéros et où le savoir n'est plus que bachotage) m'a aidé à prendre confiance en moi et à traverser sereinement des moments personnellement difficiles. La licence m'a montré que je pouvais être douée en quelque chose. La bienveillance que j'ai pu recevoir y est sans doute pour beaucoup. Au-delà du côté personnel, il n'y a pas un seul cours dont le contenu ne m'a pas été utile ou dont je n'ai pu appliquer les savoirs a postériori afin d'interpréter différents phénomènes ou oeuvres, par moi-même ou après concertation. Aussi, je remercie la licence d'avoir pu me permettre d'avoir un regard plus critique sur le monde en général et parfois plus neutre. Le recul que j'ai pu acquérir grâce aux différentes approches méthodologiques sur le travail de recherche m'aide tous les jours à analyser ce qu'il se passe autour de moi. »